Ah le charme des accents, si particuliers à chaque région !

Ayant émigré il y a bientôt un an dans la région Midi-Pyrénées, j'ai pu constater que bien au nord du sud, les gens commençaient à avoir un accent. Bien sur, on n'a un accent que pour les autres, puisque cet accent n'est révélé que lors de la comparaison avec d'autres tics de language.
Dans cette fameuse région d'adoption, je me suis retrouvée avec un accent dit "du Sud", qui commence à chanter, et avec une pointe d'accent cul-terreux, il faut bien le dire, l'Aveyron c'est pas le Berry mais pas loin. La particularité de cette zone est la présence de descendants d'immigrants de tous horizons, qui ont créé au fur et à mesure des générations un patois et un accent, tous deux dérivés de l'occitan. Tout ce qui peut se finir en "ou" sera tranformé, pour désigner la même chose en plus petit. Une petite bouteille, un bouteillou. Une petite sieste, un siestou. Me demandez pas pourquoi dans la bataille la sieste gagne des petits attributs placés sous la ceinture, mais ça a l'air d'être le cas.
Bref, tout ça pour dire que l'accent est là et bien là, que pour quelqu'un du coin ça pas forcément évident, mais pour n'importe qui d'autre, bah il est inévitable.

Et ben ces types, tous autant qu'ils sont, avec leur assent (fort symptahique au demeurant) m'ont dit à plusieurs reprises que j'avais un acent de parisienne. Si si. Et que dans mon esprit ça sonne un peu comme une insulte.

Après avoir passé quelques jours avec des amis, je me retrouve nantie d'un petit bocal, rempli d'une pâte de couleur rose. Arrivé tout droit du Népal, ce récipient contient quelques millilitres de baume du tigre, le remède miracle.

Miracle, c'est vite dit. J'avoue que je connais cet onguent de renommée, mais je n'ai aucune idée de ce qu'il contient et surtout à quoi il sert exactement.
Je me dis que la première étape est de lire la composition. Je m'attendait à trouver quelque chose de très obscur, mais les ingrédients sont marqués de manière assez précise.
On trouve donc ;
- du menthol
- du camphre (ça explique l'odeur dégagée par le pot)
- huile de clou de girofle
- huile de cassia (?)
- huile de menthe poivrée
- un solvant
- et un peu moins de la moitié de cire et de vaseline

Que du naturel donc, ça ne peut pas être complètement mauvais !

Quant aux applications de cette crème, on en trouve quelques unes dans le mode d'emploi, succint mais multilingue. D'après eux, on peut l'utiliser pour TOUT ! Des douleurs musculaires aux piqures d'insectes et autres démangeaisons en passant par les rhumatismes, ou les maux de tête. Ca semble presque trop beau. Plus besoin d'aller chez le médecin au moindre pet de travers, il vous suffit de prendre un bain de baume chaque matin !

Mais si vous avez votre propre expérience du baume du tigre, je suis curieuse, partagez ça !

Grand évènement pour la "provinciale" qui vous écrit, Quand j'étais à Vienne, j'en ai profité pour aller à l'opéra. Je connaissais pas du tout, mais c'est marrant. Bon faut dire aussi qu'on a eu des places de fou (parterre 8e rangée pour ceux qui connaissent, 8 sièes après la fosse d'orchestre pour les autres) pour un prix défiant toute concurrence....
Hier la programmation était
- OSUD de Janacek, √©tait , comment dire...chiant. Voilà c'est ça. Sur 1h30, j'ai passé bien la moitié à me concentrer sur l'ouverture de mes paupières au moins toutes les secondes. Ils chantaient en allemand (mais bon c'est pas grave, devant chaque siège on a un petit écran avec traduction live en anglais ou allemand), une histoire super compliquée, des voix qui n'arrivaient pas à couvrir les instruments. Le décor était circulaire, et tournait environ tout le temps, je sais pas pourquoi. Le truc c'est qu'il vaut mieux avoir l'estomac solide (ou vide, ça marche aussi), sinon tu profites un peu moins je pense. Bon l'histoire bien sur c'est un amour contrarié.
- Le Villi de Pucchini. alors là, c'était autre chose. Contrairement à l'autre, j'ai adoré. Chant en italien, mais pas besoin de traduction pour savoir ce qui se passait, très bien joué, décors et costumes extravagants, voix grandioses. Encore une histoire d'amour, celle-là avec un sale type qui trompe sa femme en lui faisant croire que c'est l'amour de sa vie.

Disons que l'opéra, je pensais pas que c'était mon truc, mais bien fait c'est génial. Autre chose de sympa est d'observer les différentes personnes qui viennent. Il y a bien sûr les touristes comme nous, habillés propre mais sans effort particulier, les gens qui viennent un peu plus souvent mais qui sont tout de même des gens \"normaux\". Et puis il y a les autres. Ceux-là tu sens que déjà tout petit ils regardaient de l'opéra au lieu de Babar à la télé. Les deux premières rangées du parterre étaient occupées par ce que j'ai supposé être la haute société viennoise. Les hommes, d'un certain âge, en costard, voire en smoking, les dames avec le brushing ou le chignon qui sent encore la laque du coiffeur. Tout ce beau monde avec un port altier, des manières impeccables. Impressionnant. J'ai surtout apprécié les regards outrés que ces gens portent aux touristes japonais, qui mitraillaient les balcons baroques alors que les photos sont interdites...

Vous connaissez surement les "Faut-il", qui regroupent un certains nombre d'inepties (qui me font personnellement bien rire) concernant le comportement à avoir avec ses enfant. Si vous connaissez pas, youtube va bientot être votre ami.

Mais si vous voulez quelque chose d'innovant, allez plutôt voir cette page web qui vous remplira surement d'aise. Si avec tous les merveilleurs conseils présentés, vous réussissez à être de mauvais parents, là je ne peux plus rien faire pour vous.

Eh oui, vous avez bien lu...toutefois c'est pas tout à fait (voire même pas du tout) ce que vous croyez...
J'y avais repensé en voyant un match du XV de France. Après un an de rubgy en dilettante, je n'avais toujours pas "officiellement" fait de touche. Naaaan, pas une touche, une touche. M. ais si quand le ballon sort du terrain, et qu'on doit le remettre dedans en suivant certaines règles.
Pour m'occuper dans une contrée européenne vaguement neutre et aux arrières gouts cacaotés, j'avais enfin trouvé un club de rugby féminin, pas trop loin de mon boulot. Je me lance donc, j'appelle, on me dit que pas de bol, ce sera le dernier entrainement de la saison, mais qu'à cela ne tienne, viens quand même, ce serait dommage de louper le barbeuk !
Les gens, dans ce club, ils s'entrainent souvent en équipes mixtes par manque de monde. A cette séance, on était plusieurs nouveaux (voire novices) alors ils ont décidé de sortir le grand jeu.
Porter de touche pour tout le monde. Le principe c'est que deux brutes du club sont volontaires pour nous porter chacun à notre tour.
Je me retrouve alors en sandwich entre les deux brutes, chacun te choppe par le short, tu donnes l'impulsion (oui, ils sont balèzes, mais ils font pas tout) et là wahou ! T'as une impression grisante de t'envoler vers les cieux. Pendant la demie seconde ou les porteurs poursuivent ton impulsion pour te soulever, on est dans une sorte d'apesanteur. A peine le temps de se rendre compte qu'on est déjà arrivé en haut qu'il faut assez rapidement se rappeler du but premier du porter en question. A savoir rattraper la baballer. Si la prise de conscience n'est pas assez rapide, on a soit l'air d'un con, soit mal au crâne trois minutes.

Bref, une expérience à vivre.

Après le crash de ma plateforme blog précédente, et après moultes délibérations avec moi-même, je décide de prendre un nouveau départ bloggistique.

Ce blog, qu'est ce que ce sera ? Une compilation d'à peu près n'importe quoi, pour mon plaisir personnel de vous en parler, et j'espère le vôtre à chaque lecture.
Je vais reprendre mes archives petit à petit, pour ne pas les perdre et tant pis pour ceux qui les connaissent déjà, et faire des articles qui sentent moins la naphtaline.